Qui êtes-vous ?

Louis Gravel, le capitaine, navigateur obligé car l'Amirale Christine Aubé aime la mer, les voyages et la voile.

lundi 13 décembre 2010

Alice Town - 4è journée


Lundi 13 décembre

Le vent s’est levé durant la nuit.  Des rafales autour de 35 à 40kn.  Ça décoiffe !!  Je me suis levée 3 à 4 fois durant la nuit afin de surveiller la tenue des amarres.  J’ai même ajouté vers 5h une amarre supplémentaire.  Nous sommes contents d’être à une marina aujourd’hui.

Plus tôt ce matin, j’ai réussi, enfin !!, à émettre sur radio amateur suite à des conseils supplémentaires provenant du Réseau du Capitaine.  Il aura fallu plus de 3 mois pour comprendre ce bidule et faire les ajustements nécessaires.  Je suis bien contente.

La matinée s’est déroulée à organiser notre plan de navigation vers Nassau. Plusieurs scénarios ont été élaborés afin de parer aux aléas de la mer et de la météo.  Par la suite, nous nous sommes dirigés à la buanderie pour un bon lavage de vêtements.  L’après-midi a été calme.  Nous avons tenté de prendre des photos du côté de la mer mais cette dernière est déchainée et nous envoi beaucoup d’embruns et le sable nous pince.  Pas très bon pour les appareils photos.

Voici tout de même deux photos de notre température actuelle.


Un front froid (cold front) n'apporte pas nécessairement de la pluie.  Toutefois, cela apporte de très grand vents.



Ça décoiffe !!




Alice Town (suite)


Samedi le 11 décembre

Après la corvée de diésel et d’eau qui prendra une bonne partie de la matinée (il ne faut pas oublier que sur un bateau rien ne se fait rapidement) nous avons pris nos bicyclettes pour faire le tour de l’île. 

Bimini est en forme de crochet, la mer se trouvant à l’ouest de l’île et le lagon du côté de l’est,  sur le plateau du «Great Bahama Bank ».  L’île est minuscule et se traverse du nord au sud en 1 heure environ de bicyclette, Alice Town se trouvant au tiers de la partie sud. 

C’est en pédalant le côté nord que nous nous sommes retrouvés dans une station balnéaire de très grand luxe.  Ce développement immobilier compte plus de 150 condos de grand luxe et des villas valant plus de 2 millions.  Nous apprendrons que Julio Iglesias y séjourne et qu’actuellement il aimerait bien vendre sa villa (1 800 000 $) afin de s’en offrir une nouvelle, dans le nouveau développement.  Quelqu’un intéressé ??

Ce qui est surprenant, nous n’avons pas rencontré «âme qui vivent».  Mais où est tout le monde?  Les gardes de sécurité nous répondent que c’est la saison morte !!  La haute saison serait durant l’été.  OK !!

Plusieurs voiliers amis sont entrés hier après une traversée du Gulf Stream depuis Miami.  Ils ont pris la dernière fenêtre car de très forts vents sont annoncés pour plusieurs jours.

Quant à nous, nous avons passés quelques heures à la plage à se baigner et à être en vacances.  On travaille fort pour mériter ce temps.

Vive les vacances

Rien à dire !!  la plage est à perte de vue

Notre petite marina



Alice Town - Bimini


Vendredi 10 décembre

Après les quarts de veille durant la traversée, la nuit en eau calme Bahamienne a été bénéfique. 

Ce matin, j’ai communiqué avec l’une des nombreuses marinas de Alice Town pour une réservation.  Nous avons peu fréquenté ces endroits durant les derniers mois et nous croyons que cela en vaudra la peine.

Le chenal d’accès est étroit et est inquiétant à première vue car les rouleaux cassent le long des récifs.  Mais le tout se déroule bien et le préposé de la marina nous aide à installer les amarres.  Nous serons ici pour environ 5 jours puisqu’un front froid s’annonce avec des vents assez forts.

La marina est située au cœur de la petite ville qui est fort sympathique.  Après avoir «clairé» l’immigration et les douanes, nous avons fait une grande marche, question de se dégourdir les jambes.  Quel dépaysement !!  Ici les rues sont très étroites, les Bahamiens ont des carts de golf pour se déplacer, les chèvres se promènent librement et tout le monde t’aborde ou du moins te dise un salut cordial.  Et… de plus… tout se déroule lennteeemeeent.  Je crois d’ailleurs que leur leitmotiv est «pourquoi faire aujourd’hui ce qui peu être fait demain !!»

Vers 17h, en regardant par le hublot de l’Albatros, j’entrevois des pêcheurs préparer leurs poissons.  En bonne superviseure… j’envoi Louis négocier notre souper.  Eh bien, il est revenu avec 3 grosses darnes de Wahoo, gracieuseté des pêcheurs en guise de bienvenu.  Wow !! Quel souper nous avons eu.  Avec un p’tit verre de vin, notre arrivée aux Bahamas débute sous de bien bonnes augures.

Puis, après le souper nous avons eu droit au spectacle annuel de Noël des résidents de Bimini.  Musique d’étudiants, gospel, danse, bouffe et même des chants provenant du club des veuves.  Ici, tout le monde est impliqué de près ou de loin à ce spectacle.  Nous étions probablement les seuls blancs présents.  Ouf, c’est beaucoup pour seulement 24h.

Je tombe dans les bras de Morphée en moins de deux.

Bimini du côté de la mer


samedi 11 décembre 2010

La traversée du Gulf Stream


Jeudi le 9 décembre

Depuis plusieurs jours, Louis examine attentivement les systèmes météo afin de traverser le Gulf Stream pour atteindre les Bahamas.  Nous sommes vraiment excédés de la température froide qui sévit en Floride et de naviguer ICW.

Une toute petite fenêtre météo se pointe mais de façon surprenante.  En fait, une traversée du Gulf Stream, dite conventionnelle, se fait à partir du sud de la Floride, le Gulf Stream étant un courant marin assez puissant.  Il est donc mieux de partir d’un chenal tel que celui de Miami afin d’amerrir plus au nord dans les Bahamas.  Si la météo nous permettant d’aller vers Miami n’est pas celle souhaitée, celle qui nous permet de traverser le Gulf Stream est tout à fait acceptable.  Il nous faudra, toutefois, traverser le courant du Gulf en ligne directe et redescendre par la suite vers le sud pour atteindre Bimini notre destination prévue.

Au sortir du chenal (Inlet) de Fort Pierce, la mer nous semble convenable et nous décidons de tenter notre chance.  Nos amis, Peace lV, Al Raso et Mathurin ll, avec lesquels nous avons liés connaissance nous surprennent en nous hélant sur radio VHF pour nous donner le dernier bulletin météo et nous souhaiter une belle navigation.  Quelle belle marque d’amitié. 

C’est ainsi que durant 32 heures nous avons navigué vers notre nouvelle destination soit l’ïle de Bimini dans les Bahamas que nous atteindrons le jeudi vers 15h.  Une navigation sans problème sinon celle d’une nuit très noire sans lune et sans étoile.  Le récepteur AIS (petit appareil qui permet de voir les cargos sur notre GPS) a été d’une très grande utilité. Ainsi, aux abords de Freeport les bateaux de croisières se sont multipliés.  De nombreux petits bateaux rouges apparaissaient sur mon GPS.  Mais ici, rien de virtuel, les possibilités de collisions sont véritables.

Puis les Bahamas se sont dessinés. Notre but était enfin atteint.  Nous avons ancrés à Nixon Bay la passe pour la ville de Alice Town ne nous apparaissant pas praticable en cette fin de journée.  Nous nous sommes retrouvés seul dans une eau turquoise pour fêter cet événement.

Lecture des cartes en vue de la rentrée à Bimini

Le gris de la Floride avant notre arrivée aux Bahamas sous un beau soleil


mardi 7 décembre 2010

Fort Pierce

Mardi le 7 décembre

Nous sommes arrivés hier en début d'après-midi à Fort Pierce en compagnie de nos amis.  Louis traque la météo car cet endroit offre un passage vers la mer.  Nous avons également rendez-vous le 21 décembre à Nassau pour prendre nos deux enfants pour les fêtes.

Nous avons fait une dernière épicerie en compagnie du voilier J.PSA qui nous a offert le taxi pour transporter nos victuailles.  La préposée à la caisse a été un peu estomaquée par nos achats.  J.PSA avait 4 paniers pleins et nous 1 seul mais rempli à ras bord !!  Plus de 1 200 $ en totalité d'achats.  La chauffeure a aussi un choc car nous avions quelques 50 sacs sans compter les caisses de jus et de bière.  Quel épopée.

Ce soir la météo nous annonce un vent frais du nord qui nous donnera une température frisant le point de congélation.  Il paraît que cette température provient du Québec qui se relève d'une tempête de neige.  Bon Dieu !!  vous pouvez pas garder vos tempêtes pour vous seul !!  Inutile de partager ces cochonneries avec nous !!   Bon !!  on fera avec.

Véro Beach


Jeudi le 2 au dimanche 5 décembre

Nous sommes présentement à la marina municipale de Véro Beach pour 3 jours avec nos amis Al Raso, Mathurin ll et J.PSA.  Nous profitons des avantages de la marina soit les douches, la salle de lavage, le WiFi (capricieux) et la navette gratuite vers les différentes attractions de l’endroit.

L’Albatros est «à couple» avec 2 autres bateaux.  Cela fait beaucoup pour un simple ancrage mais cela a l’avantage de permettre des soupers et des 5 à 7 pas ordinaire.  Il faudra y aller plus mollo dans les semaines qui vont suivre.  Le foie ne survivra pas à ce régime !!

Véro Beach est vraiment une chouette ville.  Ici la végétation est celle du sud.  Bougainvilliers en fleurs, cactus, palmiers de divers essences, etc... Les parterres sont remplis de ces plantes que nous essayons tant bien que mal de faire survivre dans nos maisons.  

Véro Beach est l'une de ces plages côtières pour retraités.  Cette ville a beaucoup à offrir aux touristes que nous sommes.  Les boutiques regorgent de vêtements, d’articles divers et de bijoux etc.  Ainsi, nous avons fait des achats en vue de notre traversée prochaine vers les Bahamas soit un habit de plongé pour Louis ainsi qu’un harpon pour la pêche.  

L'Albatros à couple avec Al Raso et My Ty

Végétation Floridienne



Dragon Point


Mercredi le 1er décembre

Voilà maintenant 3 mois que nous vagabondons.  Le temps passe tellement vite, c’est incroyable.  Déjà nous entendons les chants de Noël et les vitrines des magasins sont décorées pour l’occasion.  Il est difficile de croire que nous sommes déjà rendus à ce temps de l’année où l’effervescence règne.

Nous descendons rapidement vers le sud car la température est en dent de scie.  Elle oscille entre 24C et 5C.  Pas chaud chaud en navigation.  La tuque et les mitaines sont de mises.  Eh oui, même la température Floridienne a ses humeurs.


En navigation par 8C de température - Pas chaud !!

lundi 6 décembre 2010

Titusville - Epcot Center


Mardi le 30 septembre

Titusville n’est pas à proprement parlé une ville coquette mais elle est un arrêt incontournable pour deux raisons.  La première est qu’elle est située de façon stratégique près de Walt Disney World et ses attractions, la seconde est un magasin d’alimentation de conserves à des prix compétitifs.  Les navigateurs font des provisions à cet endroit.

Outre l'approvisionnement en denrées alimentaires, notre choix de visite s’est porté sur Epcot Center, un parc voué à la technologie d’une part et aux pavillons provenant de divers pays d’autre part.  C’est sous un beau soleil avec une température confortable que nous avons visité l’ensemble du parc.  Malgré la foule présente, nous avons eu la chance de visiter la plupart des manèges et des pavillons.

Nous sommes rentrés tard après un excellent souper au pavillon de la France, un très beau feu d’artifice, un spectacle de Noël et un achat souvenir au pavillon Japonais.  On s’est payé «la totale» !!


Place des spectacles à Epcot Center


Petite dégustation de bière au pavillon de l'Angleterre

Le lagon de Epcot Center quelques minutes avant le feu d'artifice

Le spectacle est grandiose

lundi 29 novembre 2010

Titusville

Dimanche le 28 novembre

Nous sommes présentement à Titusville, Floride.  Nous naviguons via l'Intracostal afin de pousser le plus au sud possible.

Nous avons rejoint nos amis et ce soir c'est la fête sur l'un des voiliers.  Nous avons, pour l'instant, laissé tomber l'idée d'une grande traversée et suivons le cortège des québécois qui se rendrons aux Bahamas.  Nous visiterons de nouvelles îles et pousserons vers l'est un peu plus tard.

Demain nous ferons une grosse épicerie et organiserons une journée de visite au Epcot Center.  Nous rejoindrons le groupe québécois mercredi car plusieurs quitterons demain pour Cocoa Beach quelques 20 milles plus loin.

Nous sommes heureux du déroulement actuel de notre voyage.

vendredi 26 novembre 2010

St-Augustine

Vendredi le 26 novembre

Nous partons tôt ce matin afin de bénéficier des courants pour franchir les 38 milles nautiques restantes avant la jolie ville de St-Augustine.  Cette ville a un passé espagnol et son histoire reflète cette époque.  Les maisons et commerces ont une architecture particulière que j'aime beaucoup.

La marina municipale possède maintenant des boules de mouillage «mooring» à 20$/nuit incluant l'utilisation de la salle de lavage, des douches, du dinghy dock ainsi que la ligne internet.  Nous avons utilisé tous les services !!

Par la suite nous avons déambulé dans la ville pour terminer la soirée à un joli resto Maya.  Comme la température était clémente, nous avons bouffé sur la terrasse en écoutant des chansons de Noël !!  Oui monsieur !!  Comme c'est la fin de semaine de l'Action de Grâces américaine, les rues étaient bondés et grouillantes.  De plus, la ville est illuminé de milliers de lumières.

Demain, samedi, nous reprenons la mer pour Lake Worth.

St-John's River

Vendredi le 26 novembre

De Charleston nous avons pris la décision de reprendre la mer et de faire de la côtière vers l'inlet (chenal) de la St-John's River.  Nous avons hâte d'arriver en Floride et d'avoir un peu de chaleur.

La traversée est du gâteau, les vents étant légers soit autour de 10 à 12 kn au portante.  Notre régulateur d'allure (Cap Horn) fait un travail magnifique sous voile.  Toutefois, à l'aube le vent nous laisse et nous devons continuer sous moteur.  De plus, un épais brouillard se lève et il nous est impossible d'entrer dans l'inlet.  De nombreux cargos sont coincés devant l'entrée.  Le «pilot» et la garde-côtière ne permettent pas de navigation.  Nous devrons donc attendre plus de 5 heures dans un brouillard à couper au couteau avant de finalement pouvoir pénétrer dans le chenal.

Nous faisons un arrêt «dodo» à proximité de l'ICW afin de se rendre à St-Augustine demain.

lundi 22 novembre 2010

Charleston

Vendredi le 19 novembre

Branle-bas de combat, nous décidons de partir de Georgetown et de tenter notre traversée vers les Antilles.  Quoique les vents annoncés soient légers au départ et qu'il sera nécessaire de faire un peu de moteur, nous croyons qu'ils s'établiront d'ici 24 à 30h.  Nous bouclons tout à l'extérieur comme à l'intérieur et c'est le départ vers l'aventure.

Au début, les vagues sont biens présentes et la houle assez forte mais au fil des heures le Gulf Stream devient une mer d'huile.  Un appel logé auprès de notre fils Jean qui nous assure un lien météo, cette situation risque de perdurer encore pour un autre 24h et peut-être plus.  Nos réserve de diésel n'étant pas infini, nous avons pris la décision de retourner vers la terre après 4 jours et 3 nuits de traversée.  Nous devons avouer que cette décision a été difficile à prendre, quoique ce fut une belle pratique !!

Nous sommes présentement à Charleston pour 24h, le temps de reprendre notre souffle.
Comme le temps avance rapidement et que nous avons hâte de vivre un peu de temps de vacances, demain nous reprenons la mer en direction de St-Augustine.

Le reste est à suivre...

Gulf Stream lors de notre tentative de traversée vers les Antilles

jeudi 18 novembre 2010

Georgetown (suite)

Jeudi le 18 novembre

Nous sommes de retour sur l'eau après deux journées passées sur des blocs.

Vers 8h30 ce matin, le mécano se pointe avec notre nouvelle pièce.  Il a dû trafiquer l'ancienne boîte qui contenait le câble d'alimentation du diésel, la nouvelle pièce étant plus imposante que la précédente.  De plus, Jim Johnson, le mécanicien, tient à être présent durant le retour de l'Albatros à l'eau.  Une chance, car nous nous apercevons que les câbles ont été inversés.  Ainsi, pour sortir de la rampe de mise à l'eau, Louis doit manœuvrer à l'envers, la marche arrière correspondant à l'avant et vice-versa.  Un peu déroutant pour le conducteur !!  Bref!! notre aventure se termine bien.  Nous reprenons notre navigation.

Je dois mentionner la grande gentillesse des employés de la marina, qui durant notre très court séjour, s'est montré disponible.

Nous sommes donc fin prêt pour continuer notre descente vers la ville de Charleston en espérant une météo clémente pour les prochains jours.

 Hazard Marina qui nous a accueillie avec beaucoup de gentillesse

mercredi 17 novembre 2010

ICW et Georgetown (Caroline du Sud)


Vendredi 12 au mardi 16 novembre

Nous avons quitté Beaufort en direction de Charleston via l’Intracostal sous un ciel bleu sans nuage.  ICW est une longue rivière tranquille parsemée de ponts à faire ouvrir parfois avec des horaires précis.  L’Albatros n’ayant pas un moteur puissant, les distances parcourus dans une journée sont maigres. 

Nous traversons des marécages peuplés d’oiseaux, d’arbres fantomatiques, les branches traînant dans l’eau.  Parfois nous longeons les cours arrière de villas cossus.  Toutefois, après trois jours de ce régime nous trouvons le chemin long.  Les arrêts du soir se font aux détours de petites criques isolées de tout.  Charmant pour qui aime la nature !!

C’est ainsi que nous avons découvert, en levant l’ancre, le matin du 16 novembre que le bateau ne voulais plus répondre aux manœuvres.  Oups !!  Qu’est-ce qui se passe ??
Branle bas de combat pour remettre l’ancre (génial nous sommes dans un endroit où le plan d’eau est suffisant) vider les coffres et vérifier le moteur.  Louis découvre le câble d’alimentation de diésel inopérant donc fort probablement cassé.  Hum !!  On appelle TowBoat ou on fait une réparation de fortune ?  Louis tente une réparation avec de la broche et des élastiques.  Il nous reste 6 milles avant la ville de Georgetown (SC) où deux marinas peuvent nous accueillir.  La réparation de fortune a tenu quoique je doive pousser manuellement le levier pour actionner le gaz directement à partir du moteur sous les ordres du capitaine.  Fiou !!

Notre entrée à Georgetown s’est bien déroulée.  Des arrangements ont été fait avec une marina qui offrait divers services dont un mécanicien prêt à regarder le tout rapidement.  Tant qu’à devoir rester ici quelques jours nous avons décider de faire lever l’Albatros pour régler une fois pour toute le problème du pas de l’hélice qui ne nous donne pas suffisamment de puissance.  Nous en avons profité également pour changer les anodes complètement finies.

Nous profiterons de cet arrêt obligatoire pour laver la coque, faire des retouches de peinture antisalissure, laver le pont, faire une grosse lessive, une épicerie, assister le mécano etc.… non la navigation n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

Atterrissage gracieux!! d'un pélican



Marécage le long de l'ICW

Notre Albatros en cale sèche

jeudi 11 novembre 2010

Beaufort (suite)

Jeudi le 11 novembre

Voilà plus de 4 jours que nous sommes ici à Beaufort en attente d'une météo favorable afin de prendre la mer pour les Antilles.  Peine perdue, cette sapré météo continue à changer et à tourner.  Contre mauvaise fortune, bon coeur nous décidons, Louis et moi, de continuer notre route vers le sud via ICW.  J'avoue bien franchement être déçue.  Je déteste avoir le nez collé sur le profondimètre.

Aujourd'hui, après notre séance quotidienne de visites des sites internet voués à la météo, nous avons profité de la ville et fait le tour des boutiques situées en bordure de la mer.
En après-midi, j'ai joué au baby-sitter.  En  effet, la veille j'avais proposé aux couple Sylvain et Caroline de l'Envoile lll de garder leurs deux mousses pour quelques heures.  J'ai pu mettre à profit mes talents d'animatrice en ressortant mes jeux et astuces du temps des camps de jour.  Nous avons terminé cette journée sur l'Albatros en compagnie de la famille de l'Envoile pour un 5 à 7.

Demain, cap vers Charleston !!

Ancrage devant la ville de Beaufort.  Photo prise à partir de l'Albatros

lundi 8 novembre 2010

Beaufort (Caroline du Nord)

Lundi le 8 novembre

Nous avons beau être en Caroline du Nord, il arrive parfois que la température ressemble à celle du Québec.  Les matins sont autour de 5C.  Pas chaud !!  Nous avons même condamné notre chambre avant, en fermant la porte, trop humide.  Nous couchons dorénavant dans le carré avec notre petit chauffage.

Hier, nous avons pris nos bicyclettes pour se rendre à l'épicerie située à plus de 2 milles.  Loin pour des marcheurs avec des sacs de bouffe mais OK pour des cyclistes, quoique l'on ne passe pas inaperçu avec nos gros sacs.

Aujourd'hui plusieurs voiliers ont quitté la rade soit pour descendre vers Charleston en Caroline du Sud soit pour une tentative d'une traversée vers les Bahamas.  Quand à nous, la fenêtre météo est trop mince pour partir.  Nous regardons attentivement pour dimanche prochain.

En attendant, nous peaufinons les derniers préparatifs et prenons le temps de visiter.  D'ailleurs cet après-midi, après un lunch dans un petit resto, nous sommes allées marcher sur l'île adjacente à notre ancrage.  Cette île est peuplée de chevaux sauvages et est une réserve faunique pour une multitude d'oiseaux.  L'île est toutefois bien gardée. Elle foisonne de chardons qui vous collent partout et qui rendent la marche désagréable.  On a eu la chance de rencontrer deux belles bêtes dont vous trouverez des photos ci-dessous.

Il y a encore des fleurs en Caroline du Nord !!
Petit lunch à Beaufort devant notre ancrage

Chevaux sauvages que l'on voit de notre voilier

Paysage des Carolines

dimanche 7 novembre 2010

Oriental

Les 5 et 6 novembre

Nos amis El Raso et Mathurin ll ont quitté Oriental vers Beaufort en ce vendredi pluvieux.  Quant à nous, nous quittons le quai municipal gratuit pour ré-ancrer dans le bassin, le quai étant offert pour seulement 48 heures.  Nous ne pouvons les suivre car nous avons commandé via internet un téléphone Iridium qui doit arriver plus tard aujourd'hui.

Notre précieux colis attendus est finalement arrivé samedi matin à 9h.  Durant ces 2 derniers jours nous avons fréquenté le café du quai.  Cet endroit, fort sympathique, est surtout composé de navigateurs en transit vers les Antilles et de pêcheurs locaux.  Le matin est tellement achalandé que les gens doivent parfois aller dehors pour siroter le café.  Le WiFi étant gratuit, tout le monde s'entasse pour prendre la météo et s'enquérir des départs des uns et des autres. Actuellement, nous sommes tous pris à attendre la fin de Thomas qui n'en fini plus de mourir.  De plus, calvaire !! (citation de Louis) une nouvelle dépression du Nord s'annonce, peu propice à une traversée du Gulf Stream.

Bref, nous quittons Oriental samedi vers 10h30 en direction de Beaufort où nous arriverons vers 16h à marée basse.  Nous devions aller vers une crique située plus loin, mais impossible d'y pénétrer durant la basse marée où il y a de grosse chance de heurter les fonds.  Ici les marées sont de plus de 4,5 pieds, ce qui fait une différence entre pénétrer dans une passe ou trop tard... on coince.

À partir d'ici nos amis se dispersent.  Plusieurs, découragés du temps, poursuivent via l'Intracostal vers la Floride, d'autres comme nous, attendons encore pour une fenêtre météo qui tarde à venir.  En attendant, nous stockons les vivres et «rongeons notre frein» sous une température de de 5C (le matin) dans l'humidité et un vent du Nord.  À quand les chauds rayons et le bikini !!

Crevetiers à côté du quai municipal où nous étions amarrés

Café du quai, où chaque matin nous nous retrouvions pour discuter météo et fraterniser avec les pêcheurs de l"endroit

jeudi 4 novembre 2010

Oriental

Du 1er au 4 novembre


Nous sommes bloqués à Oriental City (25 miles avant Beaufort),  mère nature n'étant pas «su no't bord». Il semblerait même qu’un rallye voyageant vers les Antilles ait été annulée. La météo ne présente rien de bien intéressant pour une traversée océanique dans la prochaine semaine. Il nous faut idéalement des vents en provenance du sud (sud-est ou sud ouest à la limite) pour les 2 premiers jours de la traversée du Gulf Stream, avec des vents qui ne dépassent pas 15 nœuds. Or c’est plutôt des vents Nord ou Nord Ouest de 20 à 35 nœuds qui sont annoncés !!!!!!#‡±—$@!!?‡•±†˜

Cette attente nous permet cependant de faire des rencontres intéressantes et de mieux nous préparer.  C'est ainsi qu'avec l'aide de Martin du voilier El Raso, nous avons acquis un téléphone satellite Iridium.  Notre radio amateur refuse toujours d'émettre et nous n'avons plus la patience de «gosser» l'électronique.  Nous pourrons donc, en pleine mer, et quelques soit notre position, téléphoner nos proches, envoyer des courriels, donner notre latitude-longitude en mer mais surtout de recevoir la météo.  

De plus, la ville de Oriental offre le quai municipal de façon gracieuse pour une période de 48 heures.  Trois des quatre bateaux avons pris d'assaut cet espace judicieusement placé devant le café du quai.  En moins de deux le quai est devenu le centre d'attraction du village et notre cour arrière.  Chaque matin nous nous retrouvons au café avec de nombreux navigateurs, pêcheurs, locaux, tous plus généreux les uns que les autres.  Le soir venu les 5 à 7 se déroulent sur le quai avec tous ces gens du coin qui sont tous liés de loin ou de proche à la mer

Nous resterons à Oriental jusqu’à samedi puisque nous attendons la livraison via UPS du téléphone satellite (Iridium). 




Les résidents d'Oriental sont d'une grande générosité.  Ici, un résident nous a offert un lift pour la corvée essence-diésel.




Mathurin ll, l'Albatros (bout du quai) et Al Raso (malheureusement hors cadre) entourant le quai municipal devenu notre cour arrière durant 48 heures

Alligator river


Du 27 octobre au 31 octobre

Nous descendons doucement vers le sud. 

Depuis quelques jours, nous sommes 4 bateaux qui se suivons de villages en criques isolées.  Nous ancrons au milieu de nulle part, parfois dans de petits villages de pêcheurs. Chaque équipage a son histoire et ses raisons de laisser la vie citadine pour partir à l’aventure.

El Raso a construit son bateau et part pour un tour du monde en famille, Mathurin ll est composé d’un équipage père-fils, Peace IV est un gros catamaran construit également par ses propriétaires et le couple voyage depuis de très nombreuses années et sont plus âgés.  Tous se sont retrouvés en ce samedi soir du 30 octobre pour l'apéro. Dix personnes rassemblées dans le cockpit de notre voilier WOW !!  Soirée où les histoires, les rires et le simple plaisir de partager un bout de chemin.

L’Halloween fut également mémorable.  Quatre voiliers ancrés dans une jolie rivière, une bonne bouffe nous rassemble sur le voilier El Raso, un magnifique coucher de soleil vient illuminer le ciel et soudain un bruit assourdissant.  Des milliers de canards s’envolent. J’vous jure ce n’est pas de la pub !!


Catamaran de nos amis El Raso (Tiki 38)
Coucher de soleil lors de notre souper de l'Halloween

Ann et Nev lors d'un pot-luck à l'Halloween


Apéro sur l'Albatros



mercredi 3 novembre 2010

Dismal Swamp Canal (suite)


Lundi 25 octobre

Le groupe de voiliers rencontrés hier dans la Swamp Canal s’est entendu pour être sur les ondes radios dès 7h30 afin de mettre en commun nos sources météo.  Nous devons traverser deux rivières dont la profondeur n’est que de 8 à 9 pieds.  Des vents trop forts et nos voiliers se retrouveront à tanguer entre les creux de vagues.  Il n’est pas bon se retrouver dans cette partie du canal par vent frais du sud.

D’un commun accord tous décident de rester ancrés derrière notre petite île.  De toute façon la pluie est de la partie.  J’ai donc consacré la matinée à mettre ce blog à jour, quoique internet ne soit pas accessible. Le blog sera donc publié que plus tard.  J’ai également terminé un travail d’épissure qui consiste à tresser un cordage de manière élégante afin de mettre bout à bout un cordage et une chaine.  On repassera pour l’élégance.  Je n’ai pas fait ce travail depuis des lunes et les explications du livre ne sont pas très claires.  Mais bon, cela devrait tenir.

En après-midi, Ann, une navigatrice d’environ 68 ans, forte d’une expérience de plus de 20 ans dont plusieurs traversées en solitaire, nous invite sur son catamaran pour regarder ensemble les cartes et nous donner des suggestions d’arrêts.  Ce sera l’occasion d’écouter de nombreux récits cocasses mais également de recevoir de judicieux conseils.

Puis vers 17h la pluie s’est mise à tomber fortement, six annexes gonflables se sont détachées du grand catamaran pour retourner sur leurs voiliers respectifs.  Demain sera comme aujourd’hui.  Il est fort probable que l’Albatros reste ici encore une autre journée.

Dismal Swamp Canal

Dimanche le 24 octobre

Au coup de 8h30, l’éclusier nous adresse par voie du VHF de nous tenir prêt pour l’éclusage.  Tout comme Wizard, l’Albatros a eu quelques difficultés à passer la dernière écluse de New York.  C’est avec appréhension que JE (Christine) entre dans l’écluse, mon capitaine étant plus zen que moi.  Le maître éclusier en poste depuis 16 ans est un homme coloré et très sympathique.  Après nous avoir donné les instructions d’usages, la conversation se porte sur notre destination ultime.  Il me demande tout bonnement si j’ai une conch (gros coquillage).  Oui, j’en possède une et je sais même en souffler.  Trèves de plaisanterie, monsieur l’éclusier veut m’en voir jouer.  Moi et ma grande langue.  Je vais donc chercher l’objet en question et m’évertue à sortir un son du nautile.  J’y réussi tant bien que mal.  À son tour il soufflera en y ajoutant des nuances toniques.  Aie !!  j’écluse moi, je ne fais pas un concert !!  Ainsi, le long processus de faire lever le bateau de 12 pieds s’est bien déroulé.

Nous avons entrepris la longue descente de la Dismal Swamp Canal toujours aussi peu profonde.  On y verra par moment 5.2 pieds ce qui est exactement notre hauteur de quille. 

Cette longue rivière sinueuse de plus de 75 milles terrestres dont la moitié a été construite de main d’homme traverse deux états soit la Virginie et la Caroline du Nord.  Elle est très étroite, peu profonde mais d’une grande beauté avec sa verdure luxuriante.  Peupliers, houx, bosquets touffus, arbres géants dont les pieds baignent dans l’eau et les branches sont de longs filaments.  Il est facile d’imaginer des décors de films. 

La journée s’écoule sous un soleil radieux.  Notre destination, Élizabeth City, où les quais sont gratuits.  Toutefois, quelques milles avant le dernier pont à bascule à faire ouvrir, j’entends sur la radio VHF appeler le nom de mon voilier.  Ce n’est pas notre compagnon de voyage alors qui est-ce ??  Nous venions de passer une île où j’avais entrevu quelques voiliers mais après consultation avec mon capitaine, nous continuions notre navigation vers la ville prévue.  Cet appel provenant du voilier Mathurin a fait changer le cours de la journée.  En contournant l’île c’est plus de 8 bateaux à l’ancre dont plus de la moitié son québécois.  Rapidement un zodiac se pointe pour nous inviter à un party d’anniversaire.  Comme c’est également le mien nous acceptons avec empressement.  Eh bien ce fut le plus beau cadeau impromptu que j’ai eu.  Six équipages ont fêté et le tout s’est terminé à bord de Wizard avec un bon gros spag.

Petit matin dans une crique de la Dismal Swamp Canal

Notre joyeux éclusier jouant de la conch


mardi 2 novembre 2010

Dismal Swamp Canal

Samedi 23 octobre

Départ de Norfolk vers 13h30 avec l’intention de coucher devant la première écluse de la Dismal Swamp Canal. Nous quittons notre ancrage en compagnie de Wizard, bateau québécois dont l’équipage provient de la Côte Nord. Myriam et sa fille Amina sont d’ailleurs Inus.

Nous avons effectivement couché dans le canal face à l’écluse, aucun autre ancrage n’étant disponible dans le coin. Est-ce vraiment sécuritaire ? Le guide indique qu’après la dernière ouverture de l’écluse il n’y a pas de problème. Nous serons donc aux premières loges à 8h30.

Nous invitons l’équipage de Wizard pour un pot-luck à bord de l’Albatros.

Nous avons été fort impressionné par la faune de cet endroit






L'un des nombreux ponts à passer

Nos amis du voilier Wiizard


jeudi 21 octobre 2010

Norfolk

Mardi le 19 octobre

Le lundi 18 octobre fut surtout consacré au repos ayant amarré à Norfolk vers 14h après notre petite virée de nuit.

Mardi matin, à la première heure, Louis a pris son courage à deux mains afin de plonger sous l'Albatros pour vérifier son arbre d'hélice.  Bonne nouvelle tout semble OK.  Par la suite, nous avons traversé la rivière, le bassin d'ancrage se trouvant en face de la ville, pour visiter Norfolk.

Quel plaisir de retrouver cette ville que nous avions sillonné avec les enfants dix ans plus tôt.  Nous y avons découvert une belle épicerie qui nous a permis de renflouer le garde-manger du bord.

Au retour, un 5 à 7 s'est organisé sur l'Albatros avec comme invités les voiliers Prana et Nepteau.  Non, aujourd'hui il ne s'est rien passé de spécial, la journée coulant tranquillement comme je les aiment.

Visite du SS Wisconsin

Grues à la sortie de Norfolk

Norfolk

Dimanche le 17 octobre

Nous avons quitté Solomon Island vers 10h pour une traversée de 28h vers Norfolk, les vents annoncés au bulletin météo étant favorables.

En début de journée, Jus-l’eau notre régulateur d’allure Cape Horn, a été notre meilleur équipier, assurant notre cap sans aucune plainte. Toutefois, à la tombée de la nuit, nous avons dû prendre la relève à la barre et partir les moteurs, les vents ayant légèrement tournés et se trouvant en plein dans notre direction mais également parce que la baie de Chasepeake se transforme en autoroute de cargo, de porte-conteneurs et de méga bateaux de croisières tous empruntant la même direction. Au secours !!

J’essaie de savoir dans quelles directions vont tous ces engins afin d’être en dehors de leur route mais ils ressemblent tous à de gros arbres de Noël et je distingue mal leurs phares de directions verts ou rouges. J’en serait quitte pour me faire indiquer fermement par le capitaine d’un paquebot de virer bout pour bout pour lui accorder le passage et de bien vouloir mettre ma radio sur le poste 13 et non le 16. Ben quoi alors, les urgences ne sont-ils pas sur le 16 ? Pas la nuit. Il faut être sur le poste commercial afin que tout ce beau monde s’entendent, VOILIERS compris. La leçon apprise, j’ai pu par la suite négocier un second passage avec un gros tanker qui m’a demandé de bien vouloir tourner à l’ouest afin de lui céder le passage. Plus tard, il me rappelle non pas pour m’enguirlander mais bien pour me remercier et me souhaiter bonne nuit. J’en ai été quitte pour bafouiller un minable merci.

Comme j’étais hyper nerveuse, Louis a préféré rester avec moi. De plus, divers petits incidents sont venus ponctuer le train-train de la nuit. Bruits incongrus provenant du moteur, qui a suscité un branle-bas de combat pour sortir tout le fatras qui se trouvait dans les cales durant la nuit pour vérifier l’arbre d’hélice, une écoute de génois qui se bloque ce qui nécessite de sortir du cockpit, la récupération du petit safran de Jus-l’eau (notre régulateur d’allure) qui on ne sait pas pourquoi s’est soudainement décroché et finalement les virements de bords afin d’éviter le trafic etc.. Qui a dit que les croisières étaient des vacances où la publicité dépeint le profil élancé d’un long voilier filant doucement sous un coucher de soleil ?

Puis le vent est tombé et nous avons dû repartir le moteur en vérifiant s’il tenait le coup. Louis n’est toujours pas certain du problème. Il fera une plongée sous l’eau afin de vérifier s’il n’y a pas un filin provenant des nombreuses cages à crabes, véritable fléau sur la Chasepeake.

Nous sommes maintenant ancré devant le porte-avion bien connu SS Wisconsin dans un petit bassin au centre ville de Norfolk. Il y au moins 7 bateaux québécois ici. Nous y retrouvons Nepteau et Prana avec lesquels nous prendrons un apéro.

vendredi 15 octobre 2010

Solomon Island (5è journée)

Vendredi le 15 octobre

La pluie a fait place au soleil.  Quoique l'air soit très frais, il fait bon ouvrir les écoutilles et sortir dehors.

Lucy, une résidente de Solomon, nous avait fortement conseillée de visiter le musée de l'île et pour cause, elle y travaillait.  Ce musée est consacré à l'histoire, la faune et la flore de la Chesapeake et plus spécifiquement à la rivière où nous sommes ancré soit la Patuxten.

Le musée est fort intéressant.   On y relate la petite et grande histoire de ce coin des États-Unis.  Également, plusieurs galeries sont consacrées aux enfants (petits et grands) tels que aquariums de poissons, de raies, de loutres espiègles et bassins où l'on peux toucher des crabes, des concombres de mer etc,,,

Nous y avons retrouvé Lucy qui s'est empressée de nous faire découvrir quelques facettes méconnues du musée soit des fresques peintes où l'artiste s'est amusé à y insérer figurines, animaux et même des scènes euh.. comment dire... coquines.  C'est assez hallucinant !!

De retour au bateau, nous avons tenté d'installer un nouvel équipement commandé la veille et qui nous avait été conseillé par un «expert» de la compagnie Garmin  au Boat Show d'Annapolis chez qui nous avions posé de très nombreuses questions.  Bref, après plusieurs heures de taponnage et bien il appert que les appareils ne soient pas compatibles.  #$%?&*(%$ etc...   Je crois que je vais me remettre au sextant, plus fiable et qui ne demande pas d'électricité.  Il faudra revoir le tout.

Phare de Drum Point où nous avons rencontré Lucy, une employée du musée, rencontré la veille.