Qui êtes-vous ?

Louis Gravel, le capitaine, navigateur obligé car l'Amirale Christine Aubé aime la mer, les voyages et la voile.

lundi 20 juin 2011

Fin du voyage

Le 20 juin

Voilà maintenant plus de deux semaines que nous sommes retournés au travail.  Nous trouvons le rythme de vie étourdissant.  Trop de bruit, trop de monde, trop vite.  Mais bon... nous avons été choyés et privilégiés durant tous ces mois.

Ainsi, ce blog se termine.  Notre Albatros retournera bientôt sur son ber.  Elle aura été une fidèle compagne.

Quant à nous, l'aventure en voile se termine pour quelques années.  D'autres projets se dessinent.  Non, nous n'abandonnons pas la navigation.  Nous prenons une pause.

Merci amis lecteurs, pour votre présence assidue et BON VENT

Christine et Louis

dimanche 19 juin 2011

Rivière Hudson et canal Champlain

Vendredi 27 mai au jeudi 2 juin

Nous partons tôt en ce beau vendredi de mai.  Il y a un peu de brume, ce qui donne un air fantomatique à la ville.  Le vent est calme mais le courant est bien présent.

Milles par milles, nous remontons la rivière Hudson.  Le paysage est magnifique et la température superbe.  La chaleur est au rendez-vous.  Nous profitons des enfants qui à tour de rôle prennent la barre.  Nous profitons de longues journées d'ensoleillement pour naviguer plus de 12 à 14h par jour.

Il y a de nombreux débris mais la navigation se fait bien.  Nous sommes pratiquement seuls tout au long de ces journées. Ainsi, quelques jours plus tard nous arrivons à Castelton pour le démâtage de notre Albatros.  Nous retrouvons nos bois de soutien pour le mât ce qui nous épargne de la construction.  Nous sentons vraiment la fin du voyage.

Le démâtage se déroule vite et bien.  À cinq personnes c'est du gâteau.  Nous repartons sitôt le travail exécuté.  En fait, Le temps file et nous devons être de retour à nos emplois respectifs la semaine prochaine !!

Nous enfilons les écluses.  Encore une fois, à cinq c'est rapide.  La température est toujours aussi belle incluant la chaleur.  Le nom des villes connues se succèdent.  Puis la dernière écluse celle de Whitehall s'ouvre devant nous.  Nous ne reconnaissons pas notre lac Champlain.  L'eau y est si haute que certaines bouées disparaissent carrément.  Il faut être vigilant.

Nous coucherons à Wesport.  L'endroit est désolant car tout est submergé.  L'eau arrive à mi hauteur des postes à essence.  Un appel téléphonique est logé à notre marina du côté américain.  Peuvent-ils nous accueillir.  Pas de problème, une boule d'ancrage nous sera assignée pour le temps désiré.  Malgré le peu de services qu'ils peuvent nous offrir, les responsables de la marina sont d'une grande gentillesse.

Le lendemain, nos amis sont présents pour un accueil des plus chaleureux.  Je suis très émue.  Je trouve que tout va soudainement trop vite.  Je suis étourdie.  Au fil de la soirée les amis défilent à la maison.  C'est tout simplement génial.  Je n'en dormirai pas de la nuit.

C'est le retour à la réalité.

mercredi 8 juin 2011

New-York

Samedi le 21 mai

Quel dépaysement.  Nous sommes à New-York depuis moins de 24h.  Nous sommes ancrés à la marina de la 79è soit au Boat Basin Marina.  Les voitures passent devant nous, les tugs et watertaxis passent dernières nous.  Je suis un peu étourdie.

Nos enfants nous rejoignent vers 9h.  C'est la fête à bord.  Ils feront la descente de la rivière Hudson et du canal Champlain si les écluses veulent bien s'ouvrir.  En raison des fortes pluies des dernières semaines, les écluses de la Hudson sont fermés à la navigation.  Nous prendrons ce temps pour visiter New-York et se ré-habituer au rythme citadin.

Donc du 21 au 26 mai nous aurons l'occasion de flâner dans New-York, de visiter New-York, de dévaliser les épiceries de New-York et de participer à la vie nocturne de New-York.  Un peu étourdissant pour nous qui avons surtout vécus la solitude les dernières semaines.  Mais nous sommes tellement heureux de revoir nos proches.

La semaine se déroule donc rapidement.  Entretemps les écluses s'ouvrent et nous planifions entreprendre notre retour vers le Québec vendredi le 27 mai.

jeudi 2 juin 2011

Seconde traversée


Du samedi 14  mai au vendredi 20 mai
Traversée des Bermudes à New-York – 5 1/2 jours

1er journée en mer
Nous quittons St-Georges vers 6h00 du matin au levé du jour.  Les vents sont très calmes, trop calmes. Nous devons utiliser la voile de fer (lire le moteur) pour avancer un peu.  En fait, nous ferons autour de 36 heures de moteur avant de définitivement l’éteindre.

Nous sommes en compagnie de Bonzaï 1, un voilier ami avec qui nous naviguerons pour les prochains jours.


2e journée en mer
Vers 12h00 le vent se lève et nous pourrons enfin naviguer sous voile.  Les vents ont tourné au SO ce qui nous donne une allure dite «aux portantes».  Louis installe un tangon à notre foc.  En fait, ce fameux tangon a été fabriqué à la toute dernière minute avec un 2X4 de 12 pieds de long.  Nous ne possédions pas cet équipement et notre ami Yves Plante, un marin aguerri, a suggéré d’en «patenter» un.

Après plusieurs essais pour l’attacher, le tangon est finalement à poste et fonctionne très bien à ma grande surprise, car bien franchement je n’y croyais pas.

Les vents augmentent sensiblement.  Nous savons qu’une dépression arrive mais les vents annoncés sont plus forts que prévus soient 25 kn au lieu des 20 kn annoncés. 

3e journée en mer
La journée se déroule bien malgré de forts vents.  Comme nous sommes par grand largue, la progression est rapide quoique peu confortable en raison de la houle.

Vers 16h mardi nous décidons de faire un 2e ris, question d’être confortable durant la prochaine nuit.  Les vents restent forts et la houle se joint aux vagues engendrées par le vent.  Jolie machine à laver.  Nos repas sont simples, tartines de beurre d’arachides, pâtes préparés avec légumes, noix et tout ce qui peux se prendre rapidement dans les équipets.

4e journée en mer
Le matin nous révèle un horizon bouché.  Des grains se préparent.  Nous entrons dans la dépression annoncée. 

Cette journée sera ponctuée de nombreux grains avec des rafales de vents entre 35 et 40 kn.  Vers midi, Louis et moi regardons l’horizon.  Les nuages au loin annoncent un bon gros coup de grain qui nous inquiètent.  Durant l’accalmie nous affalons rapidement la grande voile et rentrons le maximum du foc.  Nous ne laisserons qu’un mouchoir de poche tangoné.  Nous réglons le régulateur d’allure et entrons juste à temps. Les rafales de vents et la pluie martèlent notre voilier.  Toutefois, en dedans, tout est relativement calme.  L’Albatros bouchonne sur la mer.  Deux heures plus tard, nous émergeons du bateau.  Notre voilier est intact.  Nous avons dérivé de notre course de plusieurs miles.  Vers 16h le vent tombe complètement.  Nous devons démarrer le moteur.  La dépression est terminée.

La nuit a été calme sous le ronronnement du moteur.


5e journée en mer
Après la pluie le beau temps.

Nous nous approchons tranquillement de New-York sous voile-moteur, avec le foc toujours tangonné par notre fameux 2 X 4 en bois.  Nous apprécions le calme de la mer.  La journée et la nuit se déroulent bien quoique le temps commence à fraichir !!!  Il faut sortir les chandails et les bas chauds. Nous sommes bien loin de St-Martin et de ses eaux turquoise.


6e journée en mer
L’approche de New-York se fait sous une «purée de pois».  Un épais brouillard nous cache cette ville.  Durant toute la journée, nous luttons contre un bon courant contraire.  Nous avançons à 2,8 kn seulement.  Nous arriverons à la marina de la 79e Boat Basin à 19h45.  Plusieurs boules de mouillages sont disponibles.  Youppi !!

En moins de deux minutes, Louis a descendu l’annexe, le moteur et les rames.  Je ne l’ai pas vu aussi empressé depuis des lunes !!  Pendant qu’il courre littéralement au supermarché pour des denrées fraiches, je fais le «clear-in».  Le tout se fait par téléphone et sans trop de chichi, ou presque.  En fait, les autorités veulent toujours que l’on se rapporte dès que l’on jette l’ancre et ce tout au long de notre retour vers le Québec.

Bref, nous sommes heureux d’être de retour.  Demain, nos enfants seront avec nous.  Ils désirent faire la remontée de la rivière Hudson et du canal Champlain en notre compagnie.


Bilan de ces deux traversées
Louis et moi sommes extrêmement fiers d’avoir réalisé et relevé ce défi ensemble.  S’il y a eu des moments plus difficiles, dans l’ensemble les traversées ont été correctes.

Nous devons remercier le Réseau du Capitaine et le Petit Réseau du soir qui nous ont fourni des bulletins météos précis et l’occasion d’échanges très appréciés au milieu de l’océan Atlantique.







mercredi 11 mai 2011

St-Georges - Bermudes (toujours en attente d'une fenêtre)


Lundi 9 mai

Nous prendrons l’autobus pour une visite de Hamilton, grande ville portuaire des Bermudes.  Nous profitons de l’endroit pour tenter de trouver un réservoir souple d’eau afin de remplacer celui qui a percé durant notre navigation.  Peine perdue, nous devrons nous contenter d’un seul réservoir et rationner notre eau douce.

La ville de Hamilton grouille beaucoup.  Ici, nous n’avons pas l’impression d’être dans des îles mais bien quelque part au sud des Etats-Unis.  Autobus, grande circulation, nombreuses boutiques et édifices à bureaux font en sorte de nous rappeler que nous serons bientôt à New-York car la fenêtre se présente pour samedi.

St-Georges - Bermudes


Samedi 7 mai et dimanche 8 mai

Arrivé du bateau Pléioné skippé par notre ami Yves Plante.  Ce sont de belles retrouvailles.  Nous ne l’avions pas vu depuis plus de un an.  Cette rencontre donnera lieu à une série de 5 à 7 et à de nombreuses discussions.  Laurent, notre invité, retrouve sa conjointe, équipière à bord.

Nous invitons Yves à un souper à bord.  Nous avons beaucoup de choses à nous conter.

Notre ami Yves Plante rencontré au Bermudes

St-Georges - Bermudes



Jeudi 5 mai et vendredi 6 mai

Rien de très spécial.

Nous continuons à frotter l’Albatros en attendant notre fenêtre météo qui tarde à venir.  Nous faisons la connaissance de Laurent un navigateur en transit qui attend un bateau pour un convoyage vers Halifax.  Le plus surprenant, c’est que nous connaissons très bien le skipper.  Quel hasard !!

N’ayant aucun endroit pour dormir, nous recueillons Laurent pour le temps d’attente du bateau.  Même ici nous faisons du «couch surfing» ironise-t-on à notre fille qui nous a fait connaître ce mode de voyager.

À l'épaule de Bonzaï 1 en plein milieu du Vieux St-Georges

5 à 7 sur le quai public avec L,équipage du Bonzaï 1   

mardi 10 mai 2011

St-Georges - Bermudes


Mercredi 4 mai

Avec Tahani Li et Bonzaï nous décidons de prendre le ferry pour se rendre au bout de l’île et visiter le musée Maritime des Bermudes.  Le ferry prend environ 45 minutes pour se rendre au Royal Naval Dockside.  Nous y resterons une bonne partie de l’après-midi, le musée étant plus grand que prévu.  J’y ai appris beaucoup sur l’histoire de l’île au point de vu militaire. 

De retour au bateau, j’invite Michel du voilier Bonzaï à souper.  Ce dernier est seul depuis plusieurs jours, ses co-équipiers étant retournés au Québec.

Arrivée au Royal Navy Dockside au bout de l'île des Bermudes

Un petit goût des îles Britanniques

Une partie du musée Maritime

Karel (Tahani Li) et moi-même au musée Maritime

St-Georges - Bermudes (2è journée)


Mardi 3 mai

Depuis notre arrivée, les matinées sont consacrées à bichonner notre voilier et à la préparer pour notre traversée vers New-York.  Les après-midis nous visitons les environs.

Nous visitons l’une des plus vieille église anglicane en dehors des îles Britanniques, soit le St-Peter’s Church.  Quelques autres monuments sont également visités qui relatent l’histoire de cette petite île perdue au milieu de l’océan Atlantique.

Notre marche nous mènera de l’autre côté de l’île par un petit sentier.  Nous découvrons une toute petite plage encerclée de récifs formant une piscine d’eau turquoise.  Je mets mes pieds à l’eau.  Je trouve l’eau froide.  Je suis devenue difficile !! 

De retour sur l’Albatros, nous sommes invités sur un bateau australien Tahani Li un magnifique Tayana de 52 pi.  Nous réalisons que les bateaux ancrés au Bermudes sont d’une autre trempe que les marins du Lac Champlain.  Ce sont en général des tourdumondistes et des marins aguerris.  Nous sommes bien heureux de partager avec ces gens.

Sentier menant vers l'océan Atlantique
Église datant des années 1600 qui n'a jamais été terminé

Petite plage entourée de récifs



St-Georges - Bermudes


Dimanche le 1er mai et lundi 2 mai

Je traîne au lit en ce beau dimanche matin.   Toutefois, Louis me tire de ma torpeur.  Bonzaï, un voilier parti en même temps que nous arrive à l’instant.  Je suis surprise car je le croyais bien en avance sur nous.  Il est arrivé 18h plus tard.  Nous réalisons que nous avons fait un excellent temps pour cette traversée.

En annexe, nous allons à leur rencontre pour leur souhaiter la bienvenue et prendre de leurs nouvelles.  Leur bateau est amarré au quai du vieux St-Georges.  Louis s’informe auprès de Sandy, responsable de la capitainerie afin de savoir si nous pouvons également s’y amarrer.  La réponse est affirmative puisqu’une réservation avait été faite depuis St-Martin par le capitaine de Bonzaï.  Wow !!  nous sommes au milieu de l’action au beau milieu du quartier historique de St-Geroges en face de la Place Royale.  Impossible de travailler, les gens viennent nous jaser tout au long de la journée.  J’arrive tout de même à faire un lavage de tout ce qui a été mouillé durant la traversée.  Tout y a passé, de la bobette à la grosse couette.  Quand aux coussins, ils ont été mis au soleil à sécher avec les livres et les documents.

Lundi a été sensiblement pareil incluant la réparation de la toilette.  Nous ne chômons pas, la traversée ayant été dure pour notre Albatros.

Arrivée au Bermudes (quai des douanes)

Vue de St-Georges de notre ancrage

vendredi 6 mai 2011

En mer - De St-Martin au Bermudes


Du dimanche 24 avril au samedi 30 avril
Traversée de St-Martin au Bermudes – 6 jours et 9 heures

1er journée en mer
Le départ s’effectue autour de 7h en cette belle journée de Pâques.  Le vent est léger tel qu’annoncé.  Nous faisons un peu de voile-moteur afin de contourner l’île de Anguilla.  Par la suite, les voiles prendront la relève pour une allure de près bon-plein.  La navigation est facile et nous sommes heureux de ce début, question de s’acclimater.  Au cours de la journée le vent se lèvera un peu plus que prévu mais tout va bien à bord.


2e journée en mer
Durant la nuit, le vent forcira et s’établira autour de 20 à 22 kn.  Les vagues seront également plus grosses.  Nous devons dès lors établir une deuxième prise de ris et entrer une partie du génois afin d’avoir une vie plus confortable.  Pour l’instant, il est très difficile d’établir un quotidien, la gîte du bateau étant trop grande.  Nous picossons plus que nous mangeons.  Noix, fruits en boîte, salade de pâte, etc…

Je commence un mal de mer et j’ai beaucoup de difficulté à manger.  Toutefois, j’arrive à faire mes quarts couchée en boule au fond du cockpit.  Nous sommes très heureux d’avoir un régulateur d’allure Cap Horn (Jus-l’eau) qui fonctionne à merveille et tient bien la barre. C’est ainsi que Louis déclare que Jus-l’eau assumant très bien sa tâche, il est inutile d’assurer des quarts de veille assis dans le cockpit à recevoir des paquets de mer.  Nous installons un lit à l’intérieur pour le veilleur qui n’aura qu’à jeter un coup d’œil au 20 à 30 minutes.

La nuit se déroule bien, le bateau avance vite mais c’est sportif.


3e journée en mer
Au levé du jour, l’horizon est menaçant.  Au loin toute une série de grains se dessinent.  Durant cette journée nous essuierons plus de 4 grains où les vents frôleront parfois les 40 kn.  Comme nous les voyons venir, Louis et moi sommes à poste pour déborder les voiles et soulager le bateau. 

Mon mal de mer est bien présent et me rend complètement inutile.  Louis me donne 6 heures de repos que j’apprécie.  Toutefois, lors d’une embardée, Louis se blesse aux côtes en tombant sur la toilette qui se brise.  Oups!! Plus de toilette pour les prochains jours.  Autre petit souci, l’écoutille avant fui dû à une mauvaise fermeture.  On corrige la situation mais il est trop tard.  Livres, documents, couvertures et oreillers sont complètement mouillés.  Bon !! Nous ferons sécher le tout au Bermudes.

Malgré tout, notre rythme de vie s’établie et nous trouvons un «certain confort».


4e et 5e journée en mer
Les vents tournent et se calment.  Les vagues aussi.  Le soleil est revenu et la chaleur est présente.  Les cirés sont rangés et nous pouvons profiter d’une superbe température.  Le rythme est maintenant bien établi.  Nous pouvons maintenant cuisiner.  Mon mal de mer est chose du passé et nous profitons pleinement de cette navigation.

Musique, lecture ou tout simplement la contemplation de la mer sont les activités du moment. Notre régulateur d’allure continu à barrer l’Albatros depuis 4 jours sans faillir.  Cette pièce d’équipement est tout simplement génial et nous facilite grandement la vie.


6e journée en mer
Nous sommes à environ 150 mn de notre objectif.  Les vents ont passablement faiblis et nous espérons arriver demain en début d’après-midi.  Nous partons les moteurs afin de maintenir une vitesse de 5 à 6 kn / heure.  Une odeur de chauffé se fait sentir.  Il faut arrêter les moteurs illico car ce dernier surchauffe, encore !!  Pourtant, nous avons changé l’impeller et fait un nettoyage des lignes.  Ainsi, de 21h à 3h du matin, nous nous affairons à démonter tout le système de la pompe à eau et à le remonter.  À 9h Louis tourne l’ignition et le moteur roule.  GROS SOUPIR DE SOULAGEMENT.

Entretemps, par l’entremise du Réseau du Capitaine, notre ami de PRANA, ancré en Guadeloupe nous fourni des waypoints pour l’entrée des Bermudes sous voile.  Les informations nous seront utiles. 

Cette 6e journée se fera sous moteur.  Nous entrons au Bermudes au quai des douanes à 16h.  Le maître de port nous y guident avec très grande gentillesse et nous souhaite la bienvenue.  Je suis émue et le remercie en balbutiant. 

Après les douanes et l’immigration, nous ancrons dans le lagon.  St-Georges est très joli, les gens sont super gentils, c’est la fête à bord.  Grand cru et veau au porto (pot Masson) sont servis.

À 21h c’est le repos du guerrier.  Plus rien ne bouge.