Qui êtes-vous ?

Louis Gravel, le capitaine, navigateur obligé car l'Amirale Christine Aubé aime la mer, les voyages et la voile.

vendredi 25 février 2011

Ponce - Puerto Rico


Mardi le 22 février au jeudi 24 février

Nous sommes ancrés à Ponce, 2e ville en importance de Puerto Rico.  En fait, j’ai l’impression d’avoir jeté la pioche dans le port de Montréal.

De plus, notre exploration de la ville nous a mené dans un centre d’achats style les Galeries d’Anjou.  Les Sears, Walmart, Radio Shack et autres magasins connus étaient présents pour nous donner l’impression d’être de retour en Amérique.  La langue parlée était la seule marque nous indiquant que nous étions bien ailleurs.

Il est ironique de constater qu’il y a quelques jours nous étions quelque part à explorer des mangroves et qu’aujourd’hui nous sommes à explorer des allées de chips et de denrées alimentaires dans de vastes entrepôts de style Cosco.

Nous serons ici encore de 24 à 48 heures afin de visiter l’endroit.


lundi 21 février 2011

L'île de Gilligan - Puerto Rico

Dimanche le 20 février et lundi 21 février

Entre deux récifs se dresse une autre petite baie du nom de Baie de Guanica.  Elle abrite l'île de Gilligan, surnom donné à une petite île, qui dit-on, a une ressemblance avec celle de la série télévisée.

Le patelin est joli mais est totalement développé en station balnéaire avec un très beau Resort.  D'ailleurs, Louis et moi y avons dégusté un excellent piña colada.  De nombreuses villas sont également construites en bordure de mer pour de futures locations.  Il n'y a pas de ville à proprement dite.  Mais il y a l'île de Gilligan !!  Une grande pataugeoire enclavée dans une mangrove.  Assez joli comme endroit mais envahie par les gens avides de coins perdus.  Par chance, nous avons trouvé une autre plage moins exotique et plus calme.

Comme nous sommes restés deux jours, cela nous a permis de faire une randonnée pédestre d'environ 7 km dans une réserve faunique de l'endroit.   J'ai apprécié me dégourdir les jambes et regarder la flore constituée principalement de cactus, yuccas et autre plantes que l'on arrivent difficilement à faire survivre dans nos maisons.

Puis, avec nos amis de Monélisa, PRANA et Sweet Madame Blue nous avons lunché à un petit buis-buis de l'endroit.

Demain nous partons à Ponce, une grande ville de Puerto Rico

Notre ami Normand dégustant un piña colada après la randonnée


Cactus melon aperçu lors de notre randonnée




La Parquera – Puerto Rico


Samedi 19 février

Nous continuons l’exploration de la côte portoricaine.  Nous sommes donc parti de Cabo Rojo vers 5h30 du matin pour rallier La Parquera un endroit renommé pour ses mangroves.  D’après un guide, il vaut mieux naviguer tôt le matin afin d’éviter les alizés qui peuvent provoquer d’importantes vagues rendant la navigation moins confortable.  Il est vrai que vers 11h du matin le vent se soulève parfois.

La Parquera est un grand parc de mangroves qui est une plante dont les pieds traînent dans l’eau dans un enchevêtrement de racines.  Il se forme parfois des tunnels qui nous permettent de passer à travers.  On y entend des cris d’oiseaux et d’animaux (???).  Ça peut être assez assourdissant parfois.  Nous y avons passé quelques heures à tenter de trouver quels étaient les animaux qui faisaient tout ce bruit.  Toujours pas de singes mais des oiseaux très bruyants.

Quant à la petite ville, elle est décevante.  Elle a été abandonnée il y a quelques années par les étudiants Portoricains qui fêtaient trop.  Il existe par contre, une série de petites maisons construites aux abords du lagon, vestiges de ces temps de rumba !!  La ville regorge maintenant d’une multitude de bars et petits restos plus ou moins intéressants.  Un peu commercial.  Toutefois, le mercado (épicerie) était tout à fait correct.

Demain, nous continuons notre navigation vers l’Ile de Gilligan.  Non, la série télévisée ne s’est pas tournée à cet endroit mais l’histoire nous dit que cela y ressemble beaucoup.

Ville de Parquera
Petites maisons construites à l'intérieur des îlots de mangroves
Pluie au dessus de Parquera
Après la pluie, l'arc-en-ciel

Tunnel de mangroves


vendredi 18 février 2011

Cabo Rojo - Puerto Rico

Vendredi 18 février

Départ de Boquerón vers 10h afin de descendre doucement la côte Portoricaine.  Pas de grande navigation.  Un petit 7mn à la voile pour rallier la petite baie de mangroves du nom de Bahia Salinas. 

Durant l'après-midi 3 des 4 voiliers se sont retrouvés à terre pour une visite des lieux.  Nous avons marché dans des sentiers de terre pour se diriger vers le phare de Cabo Rojo maintenant entièrement automatisé.  Noua avons tenté de visiter des mangroves et voir des singes mais en vain.  Ils étaient probablement tous cachés vu la chaleur.  En contrepartie j'ai vu des tas de chats (7 ou 8) mais très peureux.

Ici les oiseaux sont différents et la flore toujours aussi fascinante.  Pour l'instant, Porto Rico est une belle découverte.

Sur le sentier du phare



En route pour la mangrove

Boquerón - Puerto Rico

Jeudi 17 février

Durant la matinée, Louis tente de trouver du diésel mais en vain.  La station service n'en a plus.  Pas de problème, après tout nous sommes un voilier !!  Nous serons plus vigilant sur notre consommation de carburant.

Avec Louise du voilier PRANA, nous nous étions promis de déguster des huîtres locales.  Un petit «stand» était monté au village de Boquerón et les huîtres nous semblaient particulièrement appétissantes.  Ainsi, vers midi, Louise, Louis et moi-même sommes allées mangés quelques huîtres avant d'aller à la plage.  Comme mentionné précédemment, des nuages s'accumulent vers 14h et nous déversent une bonne pluie.  Nous nous sommes donc fait doucher copieusement car JE voulais me baigner absolument à la plage avant de retourner au bateau.  La pluie est chaude alors il n'y a pas de mal.

Puis, un petit 5 à 7 étiré s'est déroulé sur Monélisa.  Naviguer à plusieurs permet ces petits échanges que j'apprécie beaucoup.


jeudi 17 février 2011

Boquerón - Puerto Rico


Mercredi 16 février

Depuis deux jours nous nous reposons et rattrapons notre sommeil perdu.  Cela nous fait un grand bien. 

La baie de Boquerón est vraiment calme.  Elle ressemble à Mallett’s Bay pour ceux qui connaissent le lac Champlain.  C’est une station balnéaire pour les étudiants Portoricains.  Pour l’instant la ville est très tranquille, les étudiants étant en classe.  Nous avons la plage pour nous seul.

La plage est magnifique et surtout bien entretenue.  Des aménagements sportifs (terrains de volleyball et jeux d’enfants) sont installés.  Également, une aire pour personnes handicapées a été construite.  Des paillottes avec parasols et douches adaptés sont présents.  Un sentier en ciment mène à une descente à la mer. 

Les matins sont surtout consacrés aux travaux sur le bateau.  Diésel et eau à chercher, frigo à réparer (pas encore réussi pour l’instant), anémomètre à réparer, radio amateur à faire fonctionner adéquatement (ça c’est réussi finalement, grâce au capitaine de PRANA), entretien de l’Albatros etc..etc..etc..   L’après-midi c’est la plage, malgré la pluie très présente depuis quelques jours.

Hier soir, nous avons fêté notre traversée du «passage Mona» en compagnie de PRANA, Sweet Madame Blue et Monélisa.  Un souper pot-luck a eu lieu sur PRANA.  Je suis heureuse d’être ici.  Je dois parfois me pincer.  Nous sommes rendus à Porto Rico.

Plage devant notre ancrage


Notre quotidien

Mona Passage


Le 14 février

Après 36 heures de navigation nous voilà maintenant rendu à Boquerón sur l’île de Puerto Rico.  Pour y parvenir il nous faut traverser un bras de mer dénommé la «Mona Passage».  En fait, divers facteurs tels que la météo, les courants marins et des hauts plateaux font en sorte qu’une navigation dans ces parages demande une planification rigoureuse.

Samedi matin, les trois capitaines dont Louis se présentent à l’immigration pour les papiers (despacios) de sortie.  Le commandante indique qu’il les délivrera au moment de partir soit à 16h30 ce soir, notre départ étant fixé pour 17h.  Le rythme du sud oblige !!  Les papiers auront finalement été livrés à 17h30.  De plus, la marine Dominicaine n’ayant pas de petit bateau, se sera un navigateur qui aura la charge de faire le tour des voiliers pour les !@#$%?&* papiers.

Le départ est sportif.  Vagues de 10 pieds et vents de 18 à 22 kn soit plus élevés que prévus.  Malgré ces forts vents, notre pilote automatique «Jus-le» tient bien.  Ainsi, nous pourrons faire des petits dodos de deux heures entre nos quarts.  Nous aurons également la chance, durant notre traversée, de jouer à cache-cache avec des lignes de grains.  Ouf !!  Nous étions une joyeuse gang à essayer de trouver un passage entre les nuages afin de les éviter.  Nous avons réussi grâce au radar de l’un des navigateurs.

Par la suite, aux abords de Puerto Rico, les vagues se sont atténuées et la navigation s’est poursuivie tranquillement.  L’arrivée dans la baie de Boquerón s’est effectuée vers 7h.  Nous avons été accueilli en pleine navigation par la Coast Guard américaine, curieuse de vérifier nos papiers.  Ils ont été aimables à mon endroit (Louis ronflant car c’était mon quart de garde) et je n’ai aucun reproche à leur faire.  Il faut jouer le jeu !!

À l’heure où j’écris, Louis a procédé auprès des autorités et nous sommes maintenant en règle pour visiter le pays.  Nous avons l’intention d’y rester 2 à 3 semaines avant de se rendre aux îles Vierges.

Baie de Boquerón

samedi 12 février 2011

Samana - République Dominicaine

Samedi le 12 février

Voilà plusieurs jours que nous sommes à Samana.  Nos journées sont surtout consacrées à des réparations et des ajustements sur les divers équipements du bord.  Le frigidaire commence à faire des siennes, nous tentons de faire fonctionner le radio amateur autrement que par l'antenne d'urgence, changement d'huile, inspection de tous les écrous et ainsi de suite.

La ville de Samana est très touristique.  Chaque jour un bateau de croisière déverse ses clients sur le quai et des navettes de toutes sortes passent devant l'Albatros créant de bonnes vagues.  La baie est jolie mais dû à la pluie nous n'avons pas pu visiter les alentours.  Eh oui!!  il pleut en RD de 5 à 10 minutes et ça s'arrête et ceci toute la journée depuis 3 jours. 

Aujourd'hui je prends le temps de mettre le blog à jour.  De plus, cher amis lecteur, nous traverserons à Puerto Rico ce soir si les autorités arrivent à nous délivrer nos papiers de sortie.

Samana - République Dominicaine


Mercredi 9 février

Nous continuons notre navigation aujourd’hui vers la ville de Samana, porte de sortie vers la mythique Mona Passage et Puerto Rico.

Le départ s’est effectué à 6h ce matin.  Dès le départ la navigation me semble sportive.  Elle le sera effectivement surtout en contournant la pointe de Samana.  C’est la mer dans toute sa splendeur !!  Vagues hautes et croisées (10 à 12 pi avec de petites déferlantes) et vent de 15 à 20 kn en plein dans le nez.  Ouf !!  Cette situation durera environ 3h le temps de tourner la pointe.  Par la suite, les conditions se sont améliorées et nous avons pu ouvrir les voiles avec 2 ris dans la grande voile et un mouchoir de poche.  Par vent arrière nous faisions tout de même 6 kn de vitesse avec des pointes de 7,2 kn. Ainsi, nous sommes arrivés à Samana à 14h. 

Nous longeons la côte de la République Dominicaine que je trouve magnifique.  Ici, les montagnes n’ont pas d’arbres feuillus comme l’épinette ou le sapin mais des palmiers, des palétuviers et des cactus.  Disons que ça change de nos Laurentides.  J’apprécie beaucoup ces paysages. 

Comme à l’habitude les autorités sont venues vérifier nos papiers.  Toujours aussi sympathiques ils nous ont demandé encore une fois quelques $$ pour les frais d’administration.  Pour certains cela devient harassant, pour nous cela fait partie du voyage.

Nous espérons rester ici 2 à 3 jours avant la traversée de la Mona car cette dernière est un passage difficile et nécessite de très bonnes conditions qui devraient survenir autour de samedi soir.  Nous vous en donnerons des nouvelles.

Ça fait changement des Laurentides !!


El Valle - République Dominicaine


Mardi le 8 février

Nous avons environ 55 mn pour se rendre à El Valle près de Escondido notre prochaine destination.  La levée du corps est difficile.  Non seulement nous partons à 3h du matin mais j’ai une migraine terrible et je sais que je serai hors service pour les prochaines heures.

Le départ se fait doucement car nous devons passer entre deux bancs de coraux.  Nous devons nous fier sur notre électronique seulement.  Les vents sont calmes, la mer houleuse (environ 5 à 8 pi).  La navigation se déroule bien, Jus-le (notre pilote automatique) barre bien.  Louis assume presque l’entièreté de la journée car ce mal de tête me cloue sur la banquette.

Nous arrivons à El Valle vers 15h.  La plage est tout simplement magnifique, encavée dans une grande vallée surplombé de montagnes.  C’est l’île de Gilligan !!  Nous jetons l’ancre presque sur la plage car l’eau est profonde.  Tout à côté se dresse quelques cabanes de pêcheurs.

Vers 17h, le commandante arrive afin de vérifier nos papiers.  Les gars sont sympathiques.  Afin de défrayer le coût de l’administration… !! ce dernier demande un petit pécule.  Ils en seront quittent pour 2$ pour le commandante et 1$ pour ses 2 acolytes.  Louis est bien heureux car il conserve les minis bouteilles de rhum achetées pour cette occasion.

L'île de Gilligan !!

San Juan - République dominicaine


Lundi le 7 février

Vers minuit, Louis et moi préparons notre sortie en mer soit l’entrée des données GPS, serrer tout ce qui traîne, préparer la voile etc…

À une heure du matin, nos trois voiliers ainsi qu’un bateau américain qui se joint à nous levons l’ancre.  La nuit est noire et nous devons nous fier à notre électronique pour sortir de Sosua.  Au sortir de la baie, la vague est très présente et les vents aussi.  La météo est moins belle que prévue et la navigation devient difficile.  Aucune voile ne peut être levée car le vent est dans la direction où nous nous dirigeons.  De plus, la pluie et des lignes d’orage viennent ponctuer cette navigation déjà déplaisante.  Nous arrivons à San Juan vers 7h du matin sous une pluie torrentielle. 

Nous ancrerons parmi des bateaux de pêcheurs dans une quinzaine de pieds d’eau.  Nous espérons que l’ancre tiendra car les fonds ne sont plus ceux des Bahamas c-à-d du beau sable.  Ici, les fonds sont durs et parsemés de roches ou de corail.  Quoique houleux, la rade semble correcte.  Nous pouvons rejoindre Morphée pour quelques heures.

Puis après ces quelques heures de repos et la préparation de notre prochaine sortie, nous décidons Louis et moi de faire un bon souper. Depuis une semaine nos navigations se déroulent sur un horaire assez farfelu et nos bouffes sont un tantinet bizarroïdes.  Louis propose une fondue au fromage.  J’y ajouterai de la musique et une petite coupe de vin.  Il faut bien de temps en temps se gratifier.

Sosua - République Dominicaine


Dimanche le 6 février

Notre départ s’effectue à 7h.  Le chenal est relativement calme et la mer correcte car nous bénéficions des vents calmes du matin.  Nous n’avons que 15 mn à faire jusqu’à Sosua à la plage de Cabarette.  La mer est belle mais le vent est en plein dans le pif.  Toutefois, nous avançons bien et Louis fait un appel à tous afin de vérifier la pertinence de continuer plus loin. 

Je consulte le Réseau du capitaine, Chantal et Johanne consultent également d’autres sources d’informations afin de prendre une décision éclairée.  Tous se rallient pour ancrer à Sosua, les vents devant augmenter en cours d’après-midi. 

Peu de temps après notre arrivée, les autorités se présentes afin de vérifier la validité de nos papiers.  Nous sommes plus ou moins en règle car la «despacio» indique comme port d’arrivée Puerto Rico.  Nous invoquons les vents trop forts et après nous avoir déchargé de 10 $ on nous permet de rester ici jusqu’à ce que les vents soient favorables. 

Nous partirons cette nuit à 01h00 afin d’arriver à San Juan vers 7h.

dimanche 6 février 2011

Marina Ocean World - République Dominicaine


Samedi le 5 février

Nous quittons Ocean World ce soir en direction de Puerto Rico via Sosua, Escondido et Samana.  Les capitaines se rendent à l’immigration pour y prendre leurs «despacios» (papiers de sortie) pendant que chacun s’animent autour de leurs bateaux respectifs afin de tout mettre en ordre.

Depuis les Turks&Caicos nous avons les alizés comme vents dominants.  De plus, lors des traversées nous devons tenir en compte de l’effet de terre qui en général atténue un peu ces vents, surtout durant la nuit.

Ainsi, au retour des capitaines vers 13h, le vent s’est un peu atténué et il est convenu de partir immédiatement.  Hum… pas certaine.  Personnellement je ne suis pas prête à partir.  Vers 14h les vents s’amplifient et j’indique à Louis que je préfère m’en tenir au scénario du soir.

L’un des voiliers décide tout de même de partir.  Dans le chenal menant vers la mer, nous le voyons danser et tanguer.  Je réitère auprès de Louis ma demande de sursoir notre départ malgré nos papiers en règles.  Louis,  accompagné de deux autres capitaines vont revoir ces messieurs de l'immigration.  Ces derniers acceptent notre report et ce même jusqu’au lendemain matin.  Fiou!!

Nous finirons notre journée sur le bord de la piscine avec en prime des Pinas Coladas.

samedi 5 février 2011

Corfesi - République Dominicaine - Randonnée pédestre

Vendredi le 4 février

Après les tâches quotidiennes autour du bateau, plusieurs d'entre nous exprime le besoin de bouger.  Depuis plusieurs jours nous regardons la montagne derrière la marina qui semble offrir un sentier de marche.

Nous partons donc, caméra à la main pour une petite virée de photographie.  Après avoir longé la mer, malheureusement jonchée de débris de toutes sortes (principalement des bouteilles de plastiques) nous traversons une clôture de barbelés et l'on se retrouve sur le sentier ... des vaches...

Nous avons suivi le sentier et grimpé le vallon en ne rencontrant aucun animal mais plusieurs «gougounes» de plage.  C'est incroyable le nombre de gougounes perdus !!

L'après-midi s'est déroulé paisiblement à partager avec les amis de Monélisa et PRANA une belle activité.  De retour à la marina nous avons retrouvé Sweet Madame Blue à la piscine.





vendredi 4 février 2011

Santiago - République Dominicaine


Mercredi 2 février

La journée est consacrée à la visite de Santiago.  Pour s'y rendre nous passons à travers de petits villages dont les maisons sont toutes très colorées.  La circulation automobile y est rapide et les dépassements me font littéralement paniquer.  Ouf !!  Les dominicains se promènent à trois sur les mobylettes, s'entassent à l'arrière des camions et transportent une montagnes d'objets dans de petits véhicules.

Nous visitons une manufacture de tabac, un musée ethnologique fort intéressant, un monument consacré à la restauration du pays (époque où la République a repris une partie du territoire aux Haïtiens) , une ruelle parsemée d’échoppes de vêtements et de cossins.  Au retour nous avons fait de nombreux arrêts pour voir les différents arbres du pays tels que cacaoyers, bananiers et fruits divers.

Nous avons également lunché dans un petit restaurant de type western très sympa où la nourriture était excellente et les coûts abordables. 

Ce fut une belle journée bien remplie.

Les photos sont plus explicites que les textes.  
Également, je vous recommande fortement de cliquer sur le lien du voilier PRANA qui relate en vidéo notre excursion.

Récolte de tabac
Louise, notre guide pour la journée
Travailleur à la petite manufacture de tabac
Dominicain rencontré sur le chemin du retour







 du cacaoyer
pas l'odeur
Louise n'apprécie




Corfesi - République Dominicaine (suite)


Mardi le 1er février

L’avant midi est consacrée aux petites tâches autour du bateau.  En ce qui me concerne, je m’attaquerai aux …  toilettes… Pour faire une histoire courte, le sel et l’urée ne font pas bon ménage.  Il faut parfois tout défaire afin de faire un joyeux récurage.  Fin de l’histoire :-))
Louis s’acharne sur la rouille en frottant énergiquement l’acier inoxydable.

Puis, l’habitude prise, nous nous retrouvons autour de la piscine. Nous y rencontrons Louise Tremblay pour des arrangements afin de visiter Santiago.  Ainsi, demain nous visiterons cette grande ville.



Corfesi - République Dominicaine


Lundi le 31 janvier

Louis prend des arrangements avec la marina pour le transport vers l’épicerie.  En effet, l’épicerie Tropical offre gratuitement ce service.  Louis  partira avec Normand de Sweet Madame Blue et Johanne de Monélisa pour une virée à Puerto Plata.  Le transport est sportif, la conduite automobile étant un brin anarchique !! 

Durant ce temps, je ferai un énorme lavage soit 8 brassées.  Tout y passe, de la bobette aux grosses serviettes.  Je veux me débarrasser de cette humidité qui a imprégnée tous nos vêtements.

Durant l’après-midi nous nous retrouvons tous à la piscine de la marina à placoter des visites à faire. Nous pensons d’ailleurs prendre des arrangements avec une québécoise, Louise Tremblay, qui habite ici et qui nous a été recommandée par un autre navigateur. 

Durant la soirée, je me balade autour de la marina après un bon souper dans un restaurant de l’endroit.  Quel privilège d’être ici et d’avoir réalisé cette traversée.  Je suis rendue beaucoup plus loin que prévu et la navigation se déroule bien.

Marina Ocean World






Arrivée en République Dominicaine


Vendredi le 29 janvier et samedi le 30 janvier

Départ en mer à 7h30 pour la traversée en République Dominicaine.  Selon les différents  guides, il faut prendre en compte certains détails tels que le courant, la très grande profondeur de l’eau (plus de 15 000 pi) et de forts alizés de l’est qui peuvent engendrer une forte houle durant ce passage.  Louis calcule donc une traversée d’environ 22 heures, ce qui nous permettra d’arriver en République vers 6h du matin soit au lever du soleil.

Nous sommes trois voiliers au départ de 7h, nos amis de PRANA prenant la mer vers 11h, leur vitesse de coque étant plus grande.  Les vagues sont fortes et le vent tourne autour de 14kn.  La navigation s’annonce plus rapide que prévue.  Tellement que nous avons dû réduire les voiles à un mouchoir de poche afin de freiner notre avancée.  Durant la nuit, nos quatre voiliers se sont suivis.  C’était vraiment beau de nous voir filer sous les étoiles et un magnifique croissant de lune.  Nous avons joué à qui avançait le moins vite.

Nous avons atteint la République Dominicaine vers 7h et avons fait notre entrée à la marina de Ocean World.  L’accueil a été sympathique et les formalités d’entrée assez rapide sans aucun souci.  Nous resterons ici environ une semaine afin de visiter les environs et prendre le pouls de ce coin des caraïbes.
 

jeudi 3 février 2011

En route vers la République Dominicaine


Jeudi le 27 janvier et vendredi 28 janvier

Nous quittons Sapodilla Bay tôt en ce jeudi 27 janvier afin de filer vers la République Dominicaine.  Deux arrêts seront nécessaires avant d’accoster dans ce nouveau pays.  Les îles   Ambergris Cay et Big Sand Cay  sont situées à l’est de l’archipel des Turks & Caicos au milieu de la mer sont visées. En fait, ces îles nous permettent de faire un arrêt «dodo» avant une traversée.  Toutefois, il vaut mieux que la météo soit stable car ces endroits ne sont pas protégés.  C’est ainsi que plusieurs voiliers ont profités d’une belle fenêtre météo pour se poster à cet endroit.

Ici l’eau est vraiment cristalline et d’un bleu turquoise à vous couper le souffle.   Pour les amateurs d’îles désertes et d’aventures à la Robinson Crusoë, c’est le paradis. 

Big Sand Cay - Une île aux eaux turquoises

En route vers la République Dominicaine